Une députée entre en séance plénière avec sa fille de 4 mois avant que le conseil d'administration ne soit libéré

La députée Julia Zanatta (PL-SC), partisane de Bolsonaro, est entrée à la Chambre des députés mercredi soir, sa fille de quatre mois dans les bras, alors que l'on s'attendait à ce que le président Hugo Motta (Republicanos-PB) reprenne son siège. La députée avait précédemment enregistré une vidéo dans laquelle elle participait à l'obstruction à la justice menée par l'opposition en soutien à l'ancien président Jair Bolsonaro, avec son bébé sur ses genoux et assis dans le fauteuil de Motta.
Le président a convoqué une séance à 20h30 et a indiqué que les députés qui tenteraient de l'empêcher d'ouvrir la séance pourraient être suspendus pour six mois. Les dirigeants ont également indiqué que la police législative pourrait être appelée en dernier recours pour libérer l'assemblée.
L'atmosphère est tendue à la Chambre des représentants, alors que Motta devrait reprendre son siège à la table plénière, occupé par les partisans de Bolsonaro depuis mardi 5. Alors que le président de la Chambre a déjà indiqué que les députés qui tenteraient de l'empêcher d'ouvrir la séance prévue à 20h30 pourraient être suspendus pour six mois, les partisans de Bolsonaro affirment qu'ils s'opposeront à cette destitution.
Une partie de la tension provient de la possibilité, à terme, d'une intervention policière législative. La députée Adriana Ventura (Novo-SP) a même indiqué avoir demandé aux membres de l'opposition de quitter l'hémicycle et d'y rester pour entraver les travaux, précisément en raison de cette possibilité.
Pour l'instant, seuls les députés sont autorisés à entrer en séance plénière. Pendant ce temps, les assistants et les journalistes attendent l'autorisation d'entrer dans la Salle Verte. Certains éléments indiquent que l'entrée ne sera autorisée qu'après le début de la session. Si ce scénario se réalise, la démobilisation se déroulerait à huis clos.
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