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Les partisans de Bolsonaro tentent de limiter davantage le pouvoir du président sur le Fonds des opérations financières (IOF).

Les partisans de Bolsonaro tentent de limiter davantage le pouvoir du président sur le Fonds des opérations financières (IOF).

Au milieu du conflit entre les pouvoirs exécutif et législatif sur l'augmentation de l' IOF , les députés pro-Bolsonaro ont présenté lundi 14 un projet de loi qui cherche à étouffer davantage le pouvoir du président de la République sur l'impôt.

La proposition est signée par les députés du parti NOVO, Marcel van Hattem (RS), Ricardo Salles (SP), Gilson Marques (SC), Luiz Lima (RJ) et Adriana Ventura (SP), et établit des plafonds et des limites strictes pour toute augmentation des taux de l'IOF effectuée par décret présidentiel.

Cette offensive intervient dans un contexte de vive confrontation entre le gouvernement Lula (Parti des travailleurs) et le Congrès national, déclenchée après la publication par le palais du Planalto d'un décret augmentant le taux de la taxe sur les transactions financières. Le Congrès a réagi rapidement en annulant le décret par un projet de loi, ce qui a incité le gouvernement à saisir la Cour suprême fédérale pour tenter de rétablir les effets de la mesure.

Compte tenu des procédures judiciaires entourant cette affaire et de l' audience de conciliation imminente devant la Cour suprême fédérale (STF), les représentants pro-Bolsonaro ont présenté une proposition visant à renforcer davantage les règles applicables au pouvoir exécutif. Le projet de loi 3371/25 établit des plafonds fixes pour chaque type de transaction soumise à l'IOF (taxe sur les transactions financières). Il prévoit également limite les ajustements fiscaux annuels que le président peut effectuer par décret , empêchant toute augmentation sans l’approbation du Congrès.

Selon le texte, par exemple, l'augmentation annuelle de la taxe IOF sur le crédit ne peut excéder 7 % du taux en vigueur au début de l'année. Dans le cas des opérations de change, la limite est de 10 %. Pour les transactions d'assurance, de fonds et d'or, l'augmentation est limitée à 2,5 % par an.

Cette offensive intervient à la veille d'une audience prévue par la Cour suprême fédérale (STF), qui devrait réunir des représentants des trois pouvoirs du gouvernement afin de trouver une solution négociée à l'impasse concernant le décret de l'IOF. Alors que le Palais du Planalto tente de conserver les recettes supplémentaires nécessaires à la clôture du budget, le Congrès fait pression pour retirer cette prérogative au pouvoir exécutif.

CartaCapital

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