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Il y a peu de chances que l'État profite encore de la nationalisation d'ABN AMRO

Il y a peu de chances que l'État profite encore de la nationalisation d'ABN AMRO

C'est un héritage du passé. Depuis le 3 octobre 2008, l'État néerlandais est actionnaire d'ABN AMRO, la banque nationalisée lors de la crise bancaire il y a 17 ans.

Plus de 35 euros par action

La participation a été progressivement réduite ces dernières années, par la vente de petites parts d'actions. Et chaque annonce à ce sujet ces dernières années s'est accompagnée du constat qu'il était « irréaliste » de « récupérer les investissements initiaux ».

En d'autres termes, nous ne reverrons plus jamais les près de 28 milliards d'euros d'argent public dépensés par l'État pour maintenir ABN AMRO à flot. En septembre 2024, il nous manquait 5,5 milliards d'euros. Et pour atteindre l'équilibre, les 30,5 % restants que l'État détient actuellement dans ABN AMRO devraient être vendus à plus de 35 euros par action.

Un tel certificat se vend actuellement environ 25 euros pièce à la Bourse d'Amsterdam. Pour que l'État puisse continuer à tirer profit de la nationalisation, il lui faudrait ajouter dix euros au prix actuel, soit une augmentation de 40 %.

Ce n'est pas réaliste. Ou l'est-ce vraiment ? Car une hausse de dix livres sterling est exactement ce qui s'est produit pour le prix du certificat ABN AMRO au cours des douze derniers mois. Le 5 août 2024, le certificat s'échangeait à 14,37 €. Un an plus tard, il était à 24,65 €.

L'État serait également protégé si une banque étrangère faisait une offre de rachat, prête à payer une prime stratégique substantielle. BNP Paribas est parfois mentionnée comme un acquéreur potentiel d'ABN AMRO, surtout maintenant que la banque a nommé un nouveau PDG.

À compter d'avril de cette année, c'est Marguerite Bérard, de nationalité française, qui prendra les rênes de l'entreprise. Mme Bérard a débuté sa carrière au ministère français des Finances, a été conseillère du président de l'époque, Nicolas Sarkozy, avant de se lancer dans le secteur bancaire.

Les Français parviendront-ils à déjouer les plans d’ABN ?

Avant de rejoindre ABN AMRO, Bérard a travaillé chez BNP Paribas pendant les cinq dernières années. Cela alimente les spéculations quant à une possible collaboration à long terme entre son ancien et son nouveau patron.

D'autant plus que BNP Paribas a également acquis en 2009 une participation majoritaire dans Fortis, le bancassureur belge qui avait absorbé ABN AMRO juste avant la crise bancaire et sa nationalisation. Si les Français rachetaient également ABN AMRO, la boucle serait bouclée.

RTL Nieuws

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