L'exaspération est le risque le plus dangereux

Les réactions rapides du gouvernement de la République face au défi politique posé par l'assassinat du maire d'Uruapan sont compréhensibles, car, compte tenu des circonstances au Michoacán, cet assassinat est soudainement devenu l'expression de la lassitude d'une société exploitée depuis des années par le crime organisé.
La réaction rapide de la présidence à l'interprétation exacte des faits par le cabinet de sécurité est également compréhensible, car la population du Michoacán en avait assez et exigeait une réponse, son État n'étant pas le seul à être étouffé par le crime organisé.
La présence de membres du cabinet présidentiel au Plan Michoacán pour la paix et la justice, ainsi que les ressources que les députés vont réaffecter, visent à semer l'espoir dans les États eux aussi exsangues sous le poids du crime organisé.
Trump : Ne nous réjouissons pas de ses défaites.
Beaucoup d'entre nous ici au Mexique se réjouissent des défaites infligées aux Républicains avec des marges de plus de 50 % lors des élections pour deux postes de gouverneur, la mairie de New York et la victoire écrasante de 64 % lors du redécoupage électoral en Californie.
Dès le matin, le discours des médias « trumpistes » a critiqué les électeurs des quatre États, affirmant qu'ils ne savaient pas pourquoi ils avaient voté, puisqu'ils allaient payer le prix de leur manque de réflexion et décrétant qu'ils avaient voté pour le communiste.
Ce récit montre à quel point ces quatre défaites l'ont affecté. Je pense que nous ne devrions pas nous réjouir, car s'il est prudent maintenant et mêle déclarations incendiaires et éloges, que dira-t-il et que fera-t-il contre le Mexique s'il voit sa majorité au Congrès menacée ?
Période sombre de la transition à l'IPN
Lors des transitions entre gouvernements, il y a toujours eu des personnes qui proposent de payer immédiatement les factures qui deviennent la responsabilité du nouveau gouvernement, avec une réduction qu'elles déposeront sur leurs comptes personnels.
Mais jusqu'à présent, les institutions académiques avaient pris des mesures pour prévenir de tels abus, c'est pourquoi il est regrettable que l'IPN soit allée encore plus loin en facturant des honoraires professionnels.
Il y a un peu plus d'une semaine, le créancier est allé recouvrer sa facture pour un procès qu'il avait gagné pour l'Institut polytechnique, mais surprise ! On ne lui a pas demandé de commission ; on lui a dit que, d'après les registres de l'établissement, la facture avait déjà été réglée. Comme il insistait, on lui a conseillé de ne pas se donner la peine, puisqu'une personne importante s'en était déjà chargée. Quel dommage !
NOTES TOURBILLONNANTES
Quelles que soient les circonstances, l'incident impliquant la personne en état d'ivresse ne saurait être ignoré, même pour des raisons idéologiques. Quelqu'un au Palais présidentiel a-t-il songé aux conséquences qu'aurait une agression contre le Président au Mexique ?… Lors du forum de la commission présidentielle pour la réforme électorale, qui s'est tenu à Tabasco, des personnalités locales ont proposé la suppression de l'immunité parlementaire. Coïncidence ?… Certes, en Italie, la mafia n'a pas été éradiquée, mais si ses membres enfreignent la loi, ils sont emprisonnés… Conseil de Konrad Adenauer aux hommes politiques : « En politique, l'important n'est pas d'avoir raison, mais de paraître avoir raison. »
Eleconomista



