Ried de Marckolsheim. Clément Rohmer, maire de Bootzheim, veut davantage de soutien financier pour les communes

La réunion de la communauté de communes touchait à sa fin ce mercredi 5 novembre à Schwobsheim, lorsque le maire de Bootzheim Clément Rohmer a demandé la parole. « Ce soir, nous avons dépensé beaucoup d’argent pour le prochain mandat. Ce sont des investissements nécessaires et utiles même si on peut s’interroger sur leurs montants. Je suis fier de faire partie d’une communauté de communes qui a autant de moyens et qui peut se permettre de dire qu’elle est en mesure d’assurer 4,7 millions d’euros d’investissement (pour la piscine Aquaried et la ligne de chemin de fer Colmar/Neuf-Brisach), mais dans les petites communes comme la mienne, on ne peut pas se le permettre sans subvention. »
S’il dit reconnaître « l’utilité des fonds de concours » proposés par la commune (30 000 € de soutien par commune sur le mandat, pouvant aller jusqu’à 45 000 € en fonction de certains critères environnementaux), Clément Rohmer appelle pour le prochain mandat à « engager une réflexion pour un accompagnement plus fort dans les projets d’investissement des communes ». L’an dernier, à la même époque, le maire de Bootzheim avait déjà abordé ce sujet.
« Les investissements votés ce soir, notamment pour la ligne de chemin de fer, sont productifs, précise Frédéric Pfliegersdoerffer. Ils contribuent à soutenir l’emploi et à générer des ressources fiscales. Pour la piscine, on attend un retour sur investissement en matière d’économie d’énergie », ajoute-t-il.
Le président se dit « prêt à une réflexion partagée » mais rappelle que « notre communauté de communes est un outil de solidarité qui va beaucoup plus loin que d’autres collectivités de taille équivalente » et que les fonds de concours « sont versés indépendamment de la taille de la commune ».
Frédéric Pfliegersdoerffer pointe aussi que les élus intercommunaux « ont en charge la communauté de communes, pas la somme des budgets des communes. Il faut qu’on soit tous d’accord sur la façon de travailler. On est moins à plaindre que d’autres, c’est vrai, mais si le Dilico (une contribution versée par la CCRM) est multiplié par deux et maintenu sur chaque exercice, c’est 1,5 million d’euros qu’il faudra trouver sur le mandat. »
Les Dernières Nouvelles d'Alsace



