Nucléaire : après Fukushima, un nouvel âge d’or en trompe-l’œil ?

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Le 4 août 2025, sur le chantier de construction de la centrale nucléaire de Haiyang, en Chine. Tang Ke/Xinhua via AFP / Xinhua via AFP
Quatorze ans après l’accident de Fukushima au Japon, le nucléaire a retrouvé des couleurs au niveau mondial, avec de plus en plus de pays s’affichant favorables au développement de cette énergie décarbonée. Mais dans la réalité des chiffres, seule la Chine construit plus de centrales.
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Je m'abonne En France, pays nucléophile par excellence, le signal a été perçu comme une véritable bascule. Mi-mai, le chancelier allemand Friedrich Merz a signé une tribune avec Emmanuel Macron vantant la « neutralité technologique », c’est-à-dire « un traitement non discriminatoire de toutes les énergies bas carbone au sein de l’Union européenne ». Les Allemands, opposants de longue date à l’atome au sein des instances européennes, « sont prêts à sortir de la guerre de religion sur le nucléaire », s’est immédiatement félicité le ministre français chargé de l’industrie et de l’énergie, Marc Ferracci.
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